Les principaux marchés actions affichent des performances hebdomadaires négatives sur fond de hausse des rendements obligataires liée aux commentaires restrictifs du président de la Réserve fédérale américaine et aux tensions géopolitiques, principalement au Proche-Orient. Les investisseurs craignent en effet des répercussions internationales du conflit alors que l’Iran appelle à un embargo pétrolier sur Israël se la part des pays musulmans. Par ailleurs, le 10 ans américain a franchi le seuil symbolique des 5%, Jerome Powell réaffirmant l’objectif de ramener l’inflation à 2%. Ce dernier ne peut être atteint selon lui que par un ralentissement plus marqué de la croissance économique et du marché du travail. Sur le front des entreprises, les perspectives pour 2024 sont ressorties globalement décevantes en ce début de publications trimestrielles, signe que l’environnement économique et financier devient plus compliqué. Dans ce contexte, le Stoxx 600 abandonne 3,44% et le CAC 40 2,70%, proche des 6 800 points, soit son niveau du mois de mars lors de la crise bancaire. A contrario, les prix de l’or et du pétrole se sont appréciés, cotant respectivement plus de 2 000 dollars l’once et 90 dollars le baril de brent.
Cette semaine, outre la réunion de politique monétaire de la BCE et l’évolution de la situation de plus en plus critique au Proche-Orient, nous surveillerons les résultats de nombreuses entreprises et non des moindres. Citons dans le désordre Meta, Amazon, Microsoft, Alphabet, Intel, Boeing, Exxon Mobil, Total Energies, Sanofi, Hermès ou encore Porsche et Novartis. Nous prendrons également connaissance du PIB américain du 3ème trimestre ainsi que des PMI d’octobre en zone euro et de l’Ifo allemand…
