La chronique boursière

29/01/2024

Les résultats comme catalyseur…

Les très bonnes publications de sociétés majeures comme ASML, SAP, Netflix ou encore LVMH permettent aux indices américains et européens de tutoyer de nouveaux sommets. La saison des résultats constitue en effet le principal catalyseur pour les marchés actions en ce début d’année, faute de réelle visibilité sur le calendrier de baisse des taux des principales banques centrales. Si le secteur technologique tire la cote vers le haut, avec en toile de fond l’intelligence artificielle, accompagné par le rebond de celui du luxe lors de la séance de vendredi, le bilan des résultats reste toutefois à nuancer puisque certains acteurs, et non des moindres, ont déçu à l’instar de Tesla, Intel, General Electric et Visa. Par ailleurs, les mesures de soutien monétaire annoncées en Chine, le statuquo de la BCE sur les taux, qui conserve une posture prudente et attentive sur les données macroéconomiques et le PIB américain du 4ème trimestre ressorti supérieur aux attentes à 3,3% en rythme annualisé, ont renforcé le courant acheteur. Dans ce contexte où l’optimisme des investisseurs a largement prévalu, l’indice CAC 40 affiche un gain hebdomadaire de 3,5% et le Stoxx 600 de 3,10%. Sur le front géopolitique en revanche, la situation continue de se dégrader, notamment en Mer Rouge, ayant pour effet de renchérir sensiblement le coût du transport maritime et par voie de conséquence les prix du pétrole avec un brent qui cote désormais plus de 84 dollars le baril.

Cette semaine sera dense en termes de publications d’entreprises avec une centaine d’annonces dont celles de Microsoft, Apple, Alphabet, Amazon, Meta Platforms, Pfizer, UPS, General Motors, AMD, Mastercard, Merck & Co, Exxon Mobil, Chevron et AbbVie entre autres. Nous suivrons également avec attention aux Etats-Unis la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale, le rapport mensuel sur l’emploi, l’ISM manufacturier, les dépenses de construction et commandes de biens durables ainsi que l’indice de confiance de l’Université du Michigan…

Michel Douin
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