Les marchés actions ont enchainé les séances de baisse et de hausse la semaine dernière, marquée par la forte hausse des prix du gaz et de l’énergie dans son ensemble puisque le brent cote désormais plus de 80 dollars le baril. Plus globalement, le sentiment de marché s’est dégradé dernièrement en raison des doutes qui planent autour de l’inflation et de la croissance dans un contexte de goulots d’étranglements liés à la reprise post-covid mais également par la situation en Chine. Le terme de stagflation revient même dans le vocabulaire commun. La question est de savoir comment l’on sort à moindre mal des mesures de soutien inédites dont les effets pervers sont déjà bien connus (accumulation de dettes, envolée du prix des actifs, spéculations excessives, amplification des inégalités sociales). La publication décevante du rapport mensuel sur l’emploi américain ne semble d’ailleurs pas remettre en cause l’annonce du « tapering » en novembre aux Etats-Unis. Dès lors, la remontée récente et quasi-inéluctable des taux pour refléter ce risque ainsi que ses répercussions sur l’ensemble des classes d’actifs nous incite toujours à la prudence d’autant plus que la volatilité a considérablement augmenté. Il apparaît également important de rester à l’écart des entreprises trop fragiles et de bien surveiller les tests des indices sur leurs supports avant de penser à augmenter les niveaux d’investissement. Malgré tout, les indices actions européens et américains signent des performances hebdomadaires positives comprises entre 0,5 et 1,5% après leur recul sensible de la semaine précédente.
Cette semaine, nous prendrons connaissance aux Etats-Unis des données sur les prix à la consommation et ceux à la production industrielle ainsi que des ventes au détail et en zone euro seront communiqués les chiffres de la production industrielle…
