Les principaux marchés financiers grapillent encore du terrain après le rebond de la semaine précédente et ce alors que la visibilité sur le coronavirus ne s’est guère améliorée et que son impact sur l’activité en Chine est encore méconnu à ce stade. Certains parlent déjà d’un point de croissance en moins. Toujours est-il que l’économie tourne au ralenti puisque selon l’Agence Internationale de l’énergie, le trafic aérien international de et vers la Chine a baissé de 70% et le trafic aérien domestique de 50%. La bonne résistance des marchés trouve son explication dans l’interprétation plus que positive des derniers chiffres publiés par les autorités chinoises sur le rythme de prorogation de l’épidémie et dans les bonnes publications trimestrielles, notamment aux Etats-Unis. Nul doute également que les Banques centrales seront bien présentes en injectant les liquidités nécessaires en cas de dégradation trop importante de la situation, ce qui se traduit depuis mi-janvier par la forte baisse des taux réels aux Etats-Unis et en Europe. Ainsi, l’indice CAC 40 progresse légèrement de 0,66% et Wall Street atteint de nouveaux records, portés par les valeurs technologiques et Tesla. Sur le front des valeurs en France, les chiffres de Pernod Ricard et Kering ont rassuré malgré un discours de prudence pour le début de l’année alors que ceux de Cap Gemini et Airbus ont déçu.
Cette semaine nous prendrons connaissance des indices PMI en zone euro et du Zew en Allemagne. De son côté, la Banque centrale de Chine devrait baisser à nouveau ses taux à 1 et 5 ans de 10 points de base et aux Etats-Unis seront communiquées les mises en chantier. Enfin, l’Eurogroupe se réunit aujourd’hui pour discuter de la politique budgétaire de la zone euro…
