La chronique boursière

24/06/2019

Une communication fort appréciée…

Les Banquiers centraux ont envoyé des messages très clairs quant à leur action afin de soutenir au mieux la croissance qui ralentit mais aussi l’inflation qui ne montre pas de signes de reprise. Ainsi, la BCE envisagerait un nouveau programme de rachats d’actifs et même une baisse des taux tout comme la Réserve fédérale américaine en cas de non accord commercial entre les Etats-Unis et la Chine à la fin du mois. Sans surprise, les rendements des obligations souveraines ont baissé, l’OAT 10 ans s’inscrivant même en territoire négatif. Les marchés actions ont également profité de ce contexte favorable avec un Dow Jones qui progresse de 2,76% et un CAC 40 de 2,21% proche de son plus haut annuel. Outre la communication très accommodante des Banques centrales, les investisseurs ont salué la tenue de la rencontre entre Donald Trump et son homologue chinois en marge du G20 les 28 et 29 juin prochain avec l’espoir d’une reprise plus sereine des discussions. Par ailleurs, le rebond des cours du pétrole en raison de la baisse des stocks américains et des tensions grandissantes avec l’Iran a largement bénéficié aux valeurs du secteur de l’énergie. L’once d’or emprunte le même chemin et s’apprécie de plus de 10% depuis le début de l’année, au-delà des 1400 dollars l’once, dans le sillage de la baisse du dollar. Sur le front politique, Boris Johnson a largement devancé ses concurrents lors des quatre premières tours des élections en vue de succéder à Theresa May alors que les chefs d’Etat européens doivent se revoir le 30 juin afin de statuer sur les nouvelles nominations aux postes de président de la Commission européenne et de la BCE notamment. Cette semaine, nous prendrons connaissance des chiffres de l’inflation en zone euro, de l’Ifo allemand du climat des affaires ainsi que de la confiance des consommateurs du Conference Board et de l’Université du Michigan.

Michel Douin
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