Les marchés actions ont été fragilisés la semaine dernière par la situation sanitaire. En effet, la propagation du variant delta en Europe et ailleurs dans le monde fait craindre un rebond de l’activité économique moins fort qu’attendu et la mise en place de nouvelles restrictions de la part des gouvernements. On évoque même la possibilité d’un reconfinement majeur à l’automne. Le repli des taux souverains, notamment aux Etats-Unis, en est la parfaite illustration. Sur le plan économique, les dernières statistiques ont montré un tassement de l’activité dans les services aux Etats-Unis, et plus encore en Chine. Ainsi, après avoir craint de trop vives tensions inflationnistes, les investisseurs semblent redouter une conjoncture moins favorable qui se traduit également par l’essoufflement de la surperformance des valeurs cycliques et value depuis deux semaines au profit des valeurs de croissance plus défensives et offrant une meilleure visibilité. Dans ce contexte, les principaux indices affichent de légers replis hebdomadaires à l’image du CAC 40 qui abandonne 0,36%. Par ailleurs, l’échec des négociations sur les quotas de production de pétrole entre l’OPEP et ses partenaires a porté les cours à plus de 78 dollars le baril de brent en milieu de semaine avant une détente ces derniers jours.
Cette semaine, outre le début de la saison des publications de résultats des entreprises américaines avec les banques en premier lieu, nous suivrons avec attention aux Etats-Unis les données sur l’inflation pour le mois de juin ainsi que les ventes au détail et les chiffres de la production industrielle. En Europe seront également communiqués les chiffres sur la production industrielle et en Chine le PIB du deuxième trimestre…
