La chronique boursière

26/04/2021

Petits signes de faiblesse…

Les marchés actions ont légèrement consolidé au cours d’une semaine marquée par les publications de résultats et de chiffres d’affaires des deux côtés de l’Atlantique et les déclarations de Joe Biden. Sur le plan international, ce dernier a reconnu le génocide arménien par l’Empire ottoman en 1915 fragilisant les relations avec la Turquie, considérée jusqu’ici comme un allié des Etats-Unis. Au niveau domestique, le Président américain entend bien exécuter ses promesses de campagne. Après le plan de relance 1 900 milliards de dollars et la proposition d’un plan d’investissement massif dans les infrastructures estimé à 2 000 milliards de dollars sur 8 ans, Joe Biden devrait présenter un projet de relèvement du taux marginal d’imposition pour les contribuables dont les revenus annuels dépassent un million de dollars et doubler les taxes sur les gains en capital, ce qui pourrait générer des prises de profits à court terme. Par ailleurs, la situation sanitaire très préoccupante en Inde et au Brésil inquiète les investisseurs avec un fort risque de propagation des variants aux Etats-Unis et en Europe au cours des prochaines semaines malgré le renforcement des mesures de contrôle. Dans ce contexte plus anxiogène, le Stoxx600 et le Dow Jones affichent des replis hebdomadaires peu significatifs de respectivement 0,78% et 0,62%, toujours soutenus par les Banques centrales et le bon début de la saison des résultats, notamment en France avec les chiffres d’affaires bien accueillis de LVMH, Kering, L’Oréal et Hermès. Cette semaine, seront dévoilés de nombreux résultats aux Etats-Unis dont ceux de Tesla, Alphabet, Microsoft, AMD, Texas Instruments, Visa, 3M, General Electric, UPS, Boeing, Apple, Facebook, Ford, eBay, Caterpillar, Merck & Co, Mastercard, Bristol-Meyers Squibb, Kraft Heinz, Amazon, Twitter, Exxon Mobil, Chevron et Colgate Palmolive. Sur le front macroéconomique, outre les réunions de politique monétaire de la Réserve fédérale et de la Banque du Japon, nous prendrons connaissance des premières estimations du PIB du premier trimestre aux États-Unis et dans la zone euro, de l’indice de confiance de l’Université du Michigan, des PMI chinois dans l’industrie et les services ainsi que des chiffres de l’inflation en zone euro…

Michel Douin
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