La chronique boursière

24/01/2022

On entre dans le vif du sujet…

Les principales bourses mondiales affichent des performances hebdomadaires négatives, plus marquées aux Etats-Unis, à la veille de la réunion du Comité monétaire de la Réserve fédérale américaine qui se tiendra mardi et mercredi. En effet, les investisseurs attendent des précisions sur son scénario de remontée des taux avec en perspective 25 ou 50 points de base de hausse dès le mois de mars et une possible contraction de son bilan avant la fin de l’année signifiant un programme d’achats d’actifs progressivement allégé et donc des liquidités moins abondantes sur le marché. Une nouvelle fois, ce sont les valeurs technologiques et de croissance qui accusent les plus forts replis dans le sillage de la hausse des taux souverains à 10 ans qui ont atteint plus de 1,9% aux Etats-Unis et sont revenus brièvement en territoire positif en Allemagne. A ce stade, les bourses européennes sont mois pénalisées du fait d’une composition plus équilibrée des indices avec des secteurs qui profitent de la rotation sectorielle à savoir les financières, l’automobile ou l’énergie même si la séance de vendredi a été le théâtre d’une baisse plus significative touchant l’ensemble des secteurs, signe d’une plus grande nervosité. Par ailleurs, les résultats trimestriels outre-Atlantique publiés jusqu’ici apparaissent mitigés voir même décevants pour certains dossiers comme Netflix ou Goldman Sachs et les tensions géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine sont encore montées d’un cran. Dans ce contexte plus volatil, le CAC 40 abandonne 1,04% et retombe dans le rouge depuis le début de l’année alors que le Nasdaq a corrigé de plus de 10% sur la même période.

Cette semaine, outre la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, nous prendrons connaissance du PIB du quatrième trimestre 2021 américain et dans la zone euro ainsi que des indices PMI manufacturier et des services toujours en zone euro. Sur le front des valeurs, nous surveillerons les publications de Microsoft, Tesla, Apple, IBM ou encore Intel…

Michel Douin
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