La chronique boursière

14/06/2021

Les marchés d’accord avec les Banques centrales…

Les investisseurs ont choisi leur camp et rallié l’avis des Banquiers centraux suggérant le caractère transitoire du pic inflationniste. En effet, la forte hausse des prix au mois de mai outre-Atlantique n’a pas troublé la sérénité des marchés au contraire de la publication des chiffres du mois d’avril. Privilégier le scénario d’une inflation passagère permet aux Banques centrales de conserver un biais très accommodant favorable à la poursuite de la hausse des actifs financiers. A l’image de la BCE qui a décidé jeudi dernier de ne pas modifier sa politique monétaire et qui s’engage à maintenir un soutien massif au crédit et à l’activité tout en relevant ses prévisions de croissance et d’inflation. La Réserve fédérale qui se réunit mercredi devrait adopter la même posture et ne pas annoncer de diminution progressive de ses achats de titres. Le marché obligataire de son côté ne montre aucun signe de nervosité puisque le rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans s’établit désormais légèrement au-dessus de 1,43%. Ainsi, dans ce contexte plus favorable, les principaux indices européens affichent de nouveaux plus hauts annuels et des performances hebdomadaires de plus de 1% en moyenne.

Cette semaine nous prendrons connaissance aux Etats-Unis des données sur les ventes au détail, de l’indice des prix à la production, des permis de construire et mises en chantier et des demandes hebdomadaires d’allocations chômage…

Michel Douin
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