L’indice CAC 40 affiche une cinquième semaine de hausse consécutive et clôture au-dessus de la barre des 5 600 points malgré 1/ le ralentissement des créations d’emplois et la poursuite de l’augmentation des cas de détection au Covid-19 aux Etats-Unis, 2/ le coup frein de l’activité dans les services au mois de novembre en Europe et l’impasse dans les négociations concernant le Brexit, la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le Premier ministre britannique, Boris Johnson ayant convenu que des problèmes subsistaient sur la pêche, les conditions d’une concurrence équitable et la gouvernance, et estimé qu’aucun accord ne pouvait être conclu s’ils n’étaient pas surmontés. Dans le même temps, le S&P 500 et le Nasdaq enregistrent de nouveaux records historiques soutenus par la perspective d’un nouveau plan de soutien à l’économie et l’autorisation prochaine par la FDA de l’utilisation d’urgence du vaccin de Pfizer/BioNTech. En effet, un groupe de parlementaires républicains et démocrates des deux chambres du Congrès a présenté un plan de 908 milliards de dollars pour lutter contre la crise du coronavirus. Sans surprise, ce sont à nouveau les secteurs liés à la reprise économique et aux espoirs d’un nouveau plan de soutien qui ont été recherchés comme l’énergie, le tourisme-transports, les bancaires et les foncières.
Cette semaine aux Etats-Unis, les équipes Covid de Donald Trump et de Joe Biden vont se rencontrer pour discuter du programme de distribution du vaccin. On prendra également connaissance des indices des prix à la production et de confiance de l’Université du Michigan. En Europe, l’actualité sera dominée par les pourparlers sur le Brexit et par les annonces de mesures de la BCE dont la durée du soutien monétaire, la prolongation du PEPP (Programme d’achats d’urgence pandémique) et le lancement d’un quatrième TLTRO (opérations ciblées de refinancement de long terme).
