Une relative sérénité s’est installée sur les marchés financiers au mois de décembre. Et pourtant beaucoup de dossiers demeuraient en suspend et potentiellement à risque en cas d’issue défavorable. Cela a fort probablement freiné les velléités acheteuses après le rebond conséquent de l’ordre 20% en novembre alimenté par les annonces de plusieurs laboratoires pharmaceutiques concernant l’efficacité de leur vaccin contre le Covid-19 et la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle américaine. La période des fêtes a finalement été l’aboutissement de plusieurs nouvelles positives avec 1/ la conclusion du Brexit grâce à un traité de libre-échange entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, 2/ la validation du nouveau plan de relance budgétaire aux Etats-Unis et 3/ une possible meilleure efficacité du vaccin d’AstraZeneca permettant à l’indice CAC 40 de signer une dernière semaine dans le vert et de clôturer l’exercice sur un repli limité de 7,14%. Ces annonces sont également de nature à aider les investisseurs à se projeter avec plus de confiance dans cette nouvelle année malgré la recrudescence des cas de contaminations, les restrictions et confinements imposés ainsi que les faillites d’entreprises qui risquent de se multiplier. En effet, elles vont conduire à réviser à la hausse les perspectives de croissance pour les années à venir avec des économies qui devraient rebondir plus sensiblement au cours du deuxième semestre 2021.
A plus court terme se tiendra demain le deuxième tour des élections sénatoriales américaines en Géorgie qui déterminera l’ampleur de la marge de manœuvre de l’administration Biden. Nous surveillerons également les chiffres du rapport mensuel sur l’emploi américain ainsi que les indices ISM du secteur manufacturier et des services. Enfin, dans la zone euro seront publiés les indices PMI finaux du secteur manufacturier et des services ainsi que les données sur l’inflation.
