La chronique boursière

Les préoccupations des investisseurs sont nombreuses mais la résolution de certaines d’entre elles dans un avenir proche maintient l’espoir que la reprise de la croissance économique peut se poursuivre. Ainsi, les marchés actions montrent quelques signes de nervosité et ont tendance à surréagir aux dernières nouvelles et publications d’entreprises. En effet, les mesures sanitaires plus restrictives décidées en Europe, notamment en France, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne, pour lutter plus efficacement contre la deuxième vague épidémique ont été diversement appréciées et entrainé quelques prises de profits. Aux Etats-Unis, le plan de relance budgétaire tant attendu n’est toujours pas promulgué en raison des divergences entre Démocrates et Républicains. Par ailleurs, le risque de contestation des résultats du scrutin présidentiel le 3 Novembre prochain est élevé malgré l’avance de Joe Biden dans les sondages, ce qui pourrait paralyser le pays pendant plusieurs jours voire semaines. En Europe, les négociations en vue d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne le Royaume-Uni n’avancent guère, Boris Johnson réclamant plus de concessions. Dans ce contexte plus incertain, du moins à court-terme, les principaux indices ont plutôt bien résisté avec un Nasdaq en hausse de 0,8%, un S&P-500 et un Dow-Jones à l’équilibre et des places européennes en léger retrait. Le soutien des marchés est venu des entreprises avec des publications supérieures aux attentes des banques américaines mais aussi de Publicis, Daimler, ASML, Publicis et LVMH qui a surpris positivement sur ses ventes du troisième trimestre. Les opérateurs ont également salué les déclarations de Pfizer concernant une demande d’homologation dès novembre pour son vaccin contre le Covid-19. Enfin, les bonnes données sur l’activité chinoise constituent un indicateur avancé probant et positif pour les Européens et Américains, même dans ce climat plus anxiogène…