Sans pour autant dissiper toutes les craintes, le flux de nouvelles ces derniers jours a plutôt été favorable et profité aux actifs risqués. En effet, le CAC 40 affiche un gain hebdomadaire de 3,34% et efface une partie significative de la baisse liée à l’arrivée du variant Omicron il y a deux semaines. C’est d’ailleurs la moindre dangerosité supposée de ce dernier par rapport au variant delta, malgré sa forte capacité de transmission, et la protection jugée efficace par Pfizer d’une troisième dose de son vaccin contre ce même variant qui ont soulagé les marchés financiers. Les autres places boursières sont également bien orientées puisque le S&P 500 progresse de 3,8%, le Nasdaq de 3,6% et l’Euro Stoxx 50 de 2,9%. Par ailleurs, les dernières données macroéconomiques aux Etats-Unis avec un indice des prix à la consommation conforme aux attentes, et dont le pic inflationniste a probablement été atteint selon Joe Biden, ainsi que la décision par la Chine de réduire le taux des réserves obligatoires des banques ont rassuré les investisseurs.
Cette semaine, c’est principalement la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale mercredi qui animera les marchés financiers avec la mise à jour de ses prévisions de croissance et d’inflation pour 2022. Elle pourrait également annoncer une accélération de la réduction de son programme d’achat d’actifs et indiquer sa volonté de relever ses taux plus rapidement que prévu. De son côté, la BCE devrait faire état d’une suspension du PEPP (programme d’urgence pandémique) et augmenter l’APP, soit le programme classique. Enfin, nous prendrons connaissance des indices PMI du climat des affaires, de l’Ifo allemand et des chiffres de la production industrielle en zone euro avec toujours en toile de fond les données sur le front sanitaire…
