L’actualité politique française avec la majorité absolue attendue au deuxième tour des élections législatives pour la République en Marche n’a pas eu d’incidence sur les séances boursières au même titre que la décision largement anticipée de la Réserve fédérale américaine de relever d’un quart de point ses taux directeurs. L’essentiel était ailleurs avec la poursuite de la baisse du pétrole pénalisé par le rapport de l’IEA (Agence Internationale de l’Energie) qui envisage le maintien de la surproduction en 2018 alors que 6 nouvelles stations de forage ont vu le jour aux Etats-Unis, affectant négativement les valeurs de la filière. Le secteur technologique est également sous pression dans le sillage de rumeurs de l’agence Bloomberg faisant état de la volonté d’Apple de brider la vitesse de téléchargement d’une de ses puces sur les futurs iPhone. Vendredi dernier, c’est le secteur de la grande distribution qui a pâti du rachat par Amazon de la chaine américaine de supermarchés bio Whole Foods Market pour 13,7 milliards de dollars. En effet, à l’instar des autres secteurs sur lesquels Amazon s’est positionné, cette offensive risque de se traduire par un regain de pression sur les prix, alors que les marges dans la grande distribution alimentaire sont déjà limitées. A cela s’ajoutent les tensions répétées sur la présidence Trump qui jettent le trouble sur sa capacité d’action, notamment sur le volet fiscal.
Dans ce contexte plus difficile, les principaux marchés actions ont fait mieux que résister, l’indice CAC 40 ne cédant finalement que 0,69% sur la semaine.
