Brexit, indépendance de la Catalogne et maintenant l’Allemagne. L’incertitude politique augmente en Europe après l’échec d’Angela Merkel à former une coalition. Le FDP s’étant retiré des négociations, le CDU, parti de la Chancelière, pourrait former un gouvernement minoritaire, source d’instabilité politique, ou le Président pourrait décider de convoquer de nouvelles élections début 2018. De fait, le calendrier des réformes de l’Union européenne pourrait être freiné. L’euro ne ressort pas trop affaibli et profite encore des difficultés de l’administration Trump à mettre en place sa réforme fiscale, malgré l’adoption d’un texte à la Chambre des représentants, et des très bons chiffres sur la croissance en zone euro communiqués la semaine dernière. La devise européenne cote ce lundi en dessous de 1,18 dollar, soit un niveau quasi inchangé par rapport à vendredi. Par ailleurs, certaines craintes se cristallisent sur la croissance chinoise, alimentant également les prises de profits. Ainsi, les marchés actions européennes consolident pour la deuxième semaine consécutive mais sans excès de volatilité puisque l’indice Vix demeure proche de ses points bas. Le secteur pétrolier a également été à la peine avec le reflux du baril de pétrole. Sur le front des valeurs, Bouygues a publié des résultats supérieurs aux attentes, Alstom de bons chiffres et Airbus a annoncé une méga commande de 430 A320neo. En revanche, EDF a déçu tout comme Iliad et le titre Altice a poursuivi sa dégringolade.
Cette semaine, nous suivrons avec attention les discussions sur le Brexit, les chiffres des PMI de la zone euro ainsi que les minutes de la FED.
